Luc Fougeirol - Consultant et expert en crocodiles et autres reptiles

Intéressés par l'herpétologie, ils sont attirés de toute l'Europe, et plus loin encore. Sergueï est arrivé de Moscou, Peter de Floride et certains d'Afrique du Sud.  Pas la peine de chercher un hôtel s'il n'a pas été réservé longtemps à l'avance. 
Dès 7 heures du matin, les halles ouvrent leurs portes aux exposants. Ils sont plus de 300. Pas la peine de réclamer 2 m2 de stand en plus, l'organisateur refuse à chaque saison de nombreux candidats.
Les mises en place se font rapidement. Des milliers de serpents, lézards, tortues, crocodiles, araignées, scorpions, phasmes, sont étalés dans leurs boîtes de présentation et déjà les négociations commencent. Les bonnes affaires sont à saisir avant que le public, qui fait déjà la queue à l'extérieur, soit autorisé à entrer.
A 10 heures c'est le rush des terrariophiles vers la perle rare. Pythons royaux, geckos léopards, agames barbus et couleuvres américaines sont les vedettes avec toutes leurs phases différentes, étranges, jusqu'aux animaux démunis d'écailles.
Dans la salle des venimeux, les crotales sont les plus nombreux. Les éleveurs sont venus présenter les naissances de l'année et quelques jeunes cobras se dressent dans leurs boîtes transparentes.
A 11h30, il est quasiment impossible de circuler dans les allées. Ils seront plus de 10 000 à payer les 10 euros d'entrée.
Cette fourmilière s'échange aussi des adresses, des trucs, des méthodes d'élevage. Le soir venu chacun repart avec ses trésors et le matériel pour élever ses pensionnaires de la meilleure façon. C'est un ballet de caisses en polystyrène qui traverse la ville.
La terrariophilie ne s'est jamais aussi bien portée. Elle ne connaît pas la crise.
Aujourd'hui, alors que de nombreuses espèces d'insectes, d'amphibiens, de reptiles disparaissent de leur milieu naturel, les organisateurs pourraient envisager d'aider un projet de conservation, en fixant une contribution sur chaque transaction.

Hamm, world reptile capital

Hamm is a charming western city of Germany. The visitor is welcomed by elephants of flowers and glass, symbols of the city.
But three saturdays a year (spring, summer, autumn), other boarders invade the city. It is the meeting of Terraristika.
Interested in herpétologie, people are attracted from all Europe, and farther. Sergueï arrived from Moscow, Peter from Florida and others from South Africa. Useless to look for a hotel if you haven't take reservation a long time ago.
At 7 am, the hall open their doors to the exhibitors. They are more than 300. Nobody can expect to obtain 2 m2 more for his stand, the organizer refuses numerous candidates every edition.
The fair are quickly set up. Thousands of snakes, lizards, tortoises, crocodiles, spiders, scorpions, stick insects, are displayed in their boxes and already the negotiations begin. Bargains are to be seized before the public, who already queues up outside, enter.
At 10 am it is the rush of terrariophiles. Royal pythons, geckos leopards, bearded agamas and American grass-snakes are the stars with all their different, strange phases, up to animals deprived of scales.
In the space of the venomous, rattlersnake are the most numerous. The breeders came to present the births of the year and some young cobras stand up in their transparent boxes.
At 11:30 am, it is almost impossible to move in paths. They will be more than 10 000 to pay 10 euro for their entrance ticket.
This hive of activity is also a place of exchanged of addresses, tricks, methods of breeding. In the evening, each leaves with the treasures and the equipment to raise the best way his boarders. It is a ballet of polystyrene boxes which crosses the city.
The terrariophilie went never as well. It doesn't know the crisis.
Today, while numerous species of insects, amphibians, reptiles disappear from their natural environment, the organizers could intend to help a project of preservation, by fixing a contribution on every deal.